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Pour limiter la propagation du coronavirus, le port du masque est systématisé en entreprise, mardi 18 août. Le refus de suivre cette mesure peut être considéré comme une faute.
La ministre du Travail Elisabeth Borne, a annoncé, mardi, que le port du masque devait être "systématisé" en entreprise d’ici fin août. Cette mesure s’applique dans l’ensemble des lieux clos et collectifs, y compris les bureaux en open space. Mercredi 19 août, le ministre délégué aux Petites et Moyennes entreprises (PME), Alain Griset, a parlé, lui aussi de ce protocole sanitaire en entreprise.
Sur la chaîne BFMTV, relayée par RTL, le ministre a affirmé que si jamais, le salarié refuse de porter le masque, l’employeur lui fera les remarques. Ce dernier pourra lui donner un avertissement et cela peut être considéré, selon lui, comme une faute. Alain Griset a aussi prévenu l’existence des contrôles, et "il y aura encore des contrôles, c’est absolument évident", a-t-il martelé. Toutefois, il a expliqué préférer "faire confiance à la responsabilité de chacun".
Le Medef a, quant à lui, "pris acte" de la décision de rendre obligatoire le masque en entreprise en espérant que cette contrainte supplémentaire soit temporaire. "Nous serons attentifs dans les discussions qui vont s’ouvrir sur les dérogations possibles et à ce que cette mesure ne réactive pas la peur et entrave la relance", a-t-il réagi après l’annonce.
Sur la chaîne RTL, Patrick Martin, président délégué du Medef a indiqué se méfier de ses mesures générales qui sont parfois difficilement applicables. "Par ailleurs, elles peuvent créer une psychose dans l’opinion publique et chez les salariés, au même moment où c’est la confiance qui doit l’emporter", a-t-il signifié.
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