La décapitation d’un enseignant est au cœur de l’actualité en France. L’ancien Premier ministre Manuel Valls a évoqué que des milliers de personnes radicalisées vivent parmi les Français.
Invité du "Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/Cnews", l’ex-Premier ministre, Manuel Valls, a parlé de l’attentat de Conflans tuant Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie, vendredi. "Le grand défi, c’est cet ennemi intérieur", a-t-il expliqué avant d’évoquer que "des milliers de personnes radicalisées vivent parmi nous et dont beaucoup sont des Français".
L’ancien chef du gouvernement a aussi annoncé la nécessité de réagir. "Ils peuvent gagner si nous ne réagissons pas, si nous laissons nos lâchetés gagner sur nous-mêmes", a-t-il prévenu deux jours après ce terrible meurtre. Manuel Valls a ainsi rappelé les mesures prises lors de son passage à Matignon.
Selon l’ancien Premier ministre, cette attaque doit provoquer un sursaut, une mobilisation qui a peut-être manqué, sauf le 11 janvier 2015. Afin d’éradiquer l’islamisme, ce sursaut doit être de tous. Par ailleurs, il faut également, à son avis tous les moyens de l’Etat de droit et une volonté politique, mais il est nécessaire d’interdire aussi le salafisme, le CCIF (le Collectif contre l’islamophobie en France). "Il faut qu’il n’y ait plus la moindre lâcheté. Si nous sommes en guerre, il faut la mener jusqu’au bout et avec une volonté de fer", a-t-il martelé.
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