Enquête sur la Brav-M : ’Nous allons proposer des sanctions’, annonce la directrice de l’IGPN

Les mobilisations contre la réforme des retraites ont été émaillées par des échauffourées. Les violences physiques, verbales ont été parfois immortalisées et certaines ont conduit à l’ouverture d’une enquête.

Ce jeudi, directrice de l’IGPN, est revenue sur l’affaire de l’enregistrement des policiers de la Brav-M.

Rappel des faits

Le 20 mars dernier, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, des policiers de la Brav-M avaient tenu des propos violents à l’encontre d’un groupe de jeunes qu’ils ont interpellé. La scène a été filmée et relayée sur les réseaux sociaux. Pour justifier leurs gestes, ils ont invoqué "la fatigue".

"Extrêmement choquée", Agnès Thibault-Lecuivre va proposer des sanctions

Ce jeudi, la directrice de l’IGPN est revenue sur l’affaire. Intervenue sur France Info, elle a annoncé son indignement face à ces agissements soulignant à la fois qu’elle est "extrêmement choquée". Agnès Thibault-Lecuivre a annoncé que les conclusions de l’enquête administrative ouverte par l’IGPN seront bientôt remises. Le service entend "proposer des sanctions au préfet de police" à l’encontre de ces agents de la Brav-M. "Quand bien même ce sont des policiers qui étaient à l’issue d’une vacation particulièrement complexe dans un contexte de rétablissement de l’ordre tendu, ça ne justifie en rien d’avoir un comportement contraire à la bonne tenue", a-t-elle fait valoir.

Durant son passage sur le plateau de France Info, elle a tenu à rappeler que "dans un contexte de défiance de l’État", on attend "l’exemplarité" des policiers.

59 autres enquêtes judiciaires

Agnès Thibault-Lecuivre a également annoncé l’ouverture de 59 autres enquêtes judiciaires depuis le début des mobilisations contre la réforme des retraites. La directrice de l’IGPN a tenu à souligner que ces enquêtes ne signifient pas " 59 déclarations de culpabilité". Elle estime que "Le rétablissement de l’ordre est rendu complexe du fait de la radicalisation extrêmement violente des individus"

(Sources : Sud-Ouest - Le Figaro)