En se basant sur des témoignages et rapports en Syrie, 175 parlementaires appellent au rapatriement de 200 enfants français qui sont détenus dans les camps de Roj et d’Al-Hol, dans le nord-est de la Syrie.
Dans une tribune diffusée par Le Monde, et relayée par d’autres médias français comme Le Parisien. Les élus écrivent : "ces enfants sont innocents : ils n’ont pas choisi de partir en Syrie, de naître en zone de guerre ou dans ces camps".
Pour eux, ces petits sont des victimes que la France abandonne en leur faisant payer le choix de leurs parents… "Laisser périr ces enfants dans ces camps est indigne de notre État de droit et contraire à nos engagements internationaux", continuent-ils.
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De plus, les parlementaires souhaitent le retour des mères de ces enfants. Ils estiment que rapatrier ces femmes est avant tout, "un impératif sécuritaire". Selon eux, en les laissant sans perspective de jugement dans ces foyers de violences et de radicalisation, la France "prend le risque que ces femmes s’évadent, se dispersent, rejoignent des groupuscules terroristes et viennent grossir les rangs de l’État islamique (EI) en emportant, avec elles, leurs enfants".
Ils commentent ensuite que la France a le devoir de choisir l’incarcération et le contrôle plutôt que "le maintien arbitraire de ces femmes à l’endroit même où les attentats de 2015 ont été fomentés".
Parmi les signataires, se trouvent Clémentine Autain (LFI), Esther Benbassa (EELV), Éric Coquerel (LFI) ou encore Raphaël Glucksmann.
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