En cas de pénurie d’énergie, c’est-à-dire "une interruption totale des livraisons de gaz russe", le gouvernement évoque d’éventuelles coupures de gaz. La Première ministre, Elisabeth Borne, se veut rassurante.
Mardi 30 août, le groupe Engie a affirmé avoir été informé par le géant russe Gazprom d’une réduction de ses livraisons de gaz à compter de mardi. À la suite de cette information, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a estimé que Moscou utilise cette énergie "comme arme de guerre".
En France, les "stocks stratégiques sont remplis à plus de 90 %" et les "terminaux méthaniers fonctionnent à plein", rapportent les médias. Néanmoins, le gouvernement se prépare au pire scénario. La Russie pourrait interrompre totalement ses livraisons de gaz dans le pays.
L’exécutif prévoit donc des coupures de gaz en cas de pénurie. Invitée de l’émission "Quotidien" sur TMC, mardi 30 août, la Première ministre a tenu à préciser que cette mesure ne concernerait pas les ménages, mais les entreprises. Ces dernières sont considérées comme les plus grandes consommatrices d’énergie.
Élisabeth Borne est consciente des "conséquences économiques, sociales", mais il le faut. Elle se veut toutefois rassurante. Cette mesure sera prise "si la Russie coupe ses approvisionnements, si jamais il y a des tensions sur le GNL (gaz naturel liquéfié) et que les commandes qu’on a passées ne sont pas honorées".