L’endométriose touche une femme sur dix en France, soit plus de deux millions de personnes. C’est la première cause d’infertilité dans le pays. Lundi 14 février, le ministre de la Santé a réuni le premier comité de pilotage de la stratégie de lutte contre cette maladie pour détailler les axes de ce plan.
Emmanuel Macron avait annoncé une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose le 11 janvier dernier, considérant cette maladie de la paroi utérine comme un "problème de société". Une femme sur dix est concernée dans l’Hexagone, et c’est la première cause d’infertilité sur le territoire.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a réuni lundi le premier comité de pilotage interministériel sur l’endométriose à le l’ hôpital Saint-Joseph, dans le 14e arrondissement de Paris. Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation), Elisabeth Moreno (ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes), Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail), Adrien Taquet (chargé de l’Enfance) et Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement) étaient également présents.
#Endométriose | @olivierveran a lancé les travaux de la stratégie nationale contre l’endométriose qui a pour objectif de proposer des réponses autour de 5 axes ⤵
➖la détection
➖le parcours de soins
➖la prise en charge
➖la recherche médicale📲https://t.co/In71dIb331 pic.twitter.com/nVRRQ2qx3Y
— Ministère des Solidarités et de la Santé 🇫🇷🇪🇺 (@Sante_Gouv) March 17, 2021
Le président de la République avait évoqué trois actions prioritaires : l’accroissement de la recherche sur l’endométriose, la facilitation de l’accès à un diagnostic et une meilleure connaissance de cette maladie par le grand public.
Le cabinet de M. Véran a indiqué que "c’est une pathologie sur laquelle il y a encore beaucoup de lacunes, notamment concernant son origine, sur les traitements". De ce fait, "il y a encore beaucoup de progrès à faire". Afin de mieux comprendre la maladie, il y aura "un programme d’investissements massif dans la recherche". Le gouvernement veut améliorer le diagnostic et la prise en charge de cette pathologie. La sensibilisation la population est également très importante. Par ailleurs, "l’endométriose doit devenir une priorité des formations initiale et continue des professionnels de santé".
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