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En France, une femme sur dix, soit environ deux millions de patientes, est touchée par l’endométriose, mais le diagnostic reste souvent tardif. À partir du mardi 11 février, 25 000 femmes majeures suspectées d’en être atteintes pourront bénéficier d’un test salivaire.
En France, près de deux millions de femmes, soit une sur dix, sont touchées par l’endométriose, mais le diagnostic reste souvent tardif. Dès le mardi 11 février, 25 000 patientes majeures suspectées d’en être atteintes auront accès à un test salivaire, selon France Télévisions. Cette initiative s’inscrit dans le programme Forfait innovation, validé par le ministère de la Santé. Le déploiement concernera 80 établissements hospitaliers à travers le pays, notamment l’hôpital Saint-Joseph à Paris, est-il rapporté sur le site de Franceinfo.
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Ces tests, développés par l’entreprise française Ziwig, reposent sur l’analyse d’un échantillon de salive et offrent un résultat en une dizaine de jours. Ils permettent de détecter l’endométriose avant qu’elle ne soit visible par imagerie ou nécessitant une intervention chirurgicale. Validée par la Haute Autorité de santé, cette technologie sera prise en charge par la Sécurité sociale. Elle représente une avancée significative dans le diagnostic de cette maladie gynécologique chronique, qui met généralement sept à dix ans à être identifiée. L’endométriose provoque des douleurs intenses et des troubles de la fertilité, sans traitement curatif existant.
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