En exclusivité, le média français Europe 1 a dévoilé des chiffres inquiétants quant à la précarité alimentaire des familles françaises et ses conséquences sur les petits.
En 2023 en métropole, un élève sur cinq arrive le ventre vide à l’école le matin, selon une étude du cabinet Spark Market Research, et financée par l’entreprise Kellogg, menée fin janvier, dévoilée ce mercredi 8 mars. L’étude note qu’un tiers des enseignants interrogés observent que ce phénomène augmente tous les ans !
Une professeure en école maternelle à Paris raconte notamment chez Europe 1 : "ça arrive que certains petits me disent qu’ils ont bu un biberon de lait, mangé des bonbons, ou bien grignoté quelques gâteaux sucrés sur le chemin de l’école, ce qui n’est pas un vrai petit-déjeuner". Parfois, "ils ne répondent rien".
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Selon 8 enseignants sur 10, les enfants qui arrivent en classe le ventre vide sont fatigués. Et 2 sur 5 remarquent une baisse de moral des petits qui ont faim. "La chose la plus flagrante que l’on observe, c’est surtout au niveau de la concentration", reprend la professeure à Paris. "Ils ont du mal à réaliser le travail proposé puisqu’ils n’ont rien dans le ventre", regrette-t-elle.
Comme le rappelle le média source, des petits déjeuners gratuits dans les écoles avaient été mis en place en 2019 quand Jean-Michel Blanquer était encore ministre de l’Éducation. Les cibles étaient les quartiers défavorisés et les communes rurales. Des aides avaient même été versées aux collectivités pour la pérennisation de ce dispositif perturbé ensuite par la crise sanitaire liée à la Covid-19.
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