Une évolution significative se profile dans le domaine de la santé en France. Les sages-femmes seront bientôt autorisées à pratiquer l’interruption volontaire de grossesse instrumentale en milieu hospitalier. Ce sera possible jusqu’à la 16e semaine d’aménorrhée, soit 14 semaines de grossesse.
Les sages-femmes en France auront bientôt la possibilité de procéder à des IVG instrumentales au sein des établissements de santé. Le gouvernement a déclaré que le décret officialisant cette autorisation serait rendu public au plus tard jeudi. L’exécutif a souligné l’importance de cette mesure pour surmonter "les obstacles d’accès" à l’interruption volontaire de grossesse dans certaines régions.
Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a salué cette nouvelle compétence comme une réponse significative aux défis d’accès à l’IVG. Celle-ci est complémentaire à leur capacité déjà établie pour réaliser des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses depuis 2016.
Cette nouvelle compétence, intégrée à la loi de mars 2022 visant à renforcer le droit à l’avortement, a été testée pendant plus d’un an dans plus d’une vingtaine d’établissements sélectionnés. La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Couillard, a affirmé que "ça se passe bien", ajoutant que sur le terrain les professionnels "sont prêts".
En accord avec la décision des parlementaires, les sages-femmes pourront désormais pratiquer les IVG instrumentales jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée (14 semaines de grossesse).
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