Dans le cadre de la lutte contre la progression de l’épidémie de coronavirus en France, le pass sanitaire sera étendu, lundi 9 août, à de nombreux lieux. Face à la contestation grandissante contre le dispositif, le gouvernement a décidé d’assouplir son application.
Selon les chiffres officiels, 237 000 personnes, dont 17 000 à Paris, se sont mobilisées contre le pass sanitaire en France, samedi 7 août. Le mouvement de protestation bat le pavé depuis quatre semaines dans l’Hexagone, et les manifestations prennent de plus en plus d’ampleur.
Face à la colère qui gronde dans une grande partie de la société, le gouvernement a décidé d’assouplir le dispositif. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé des aménagements, notamment au niveau des tests, dans un entretien au journal Le Parisien à paraître ce dimanche.
M. Véran a déclaré que désormais, "un dépistage négatif sera valide 72 heures et non plus 48 heures pour les non-vaccinés". Il a également indiqué qu’il sera "possible d’effectuer des autotests supervisés par un professionnel de santé, en plus des tests antigéniques et PCR".
Le ministre a, par ailleurs, tenu à rappeler que le pass sanitaire ne sera pas demandé pour une visite chez un médecin généraliste. Il sera, en revanche, nécessaire dans les hôpitaux. Toutefois, le dispositif "ne devra être un frein pour accéder à des soins utiles et urgents".
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