L’Insee a publié sa première estimation concernant l’emploi salarié privé vendredi 4 août. La progression continue avec 19 700 créations nettes d’emplois au second trimestre.
Au premier trimestre, l’emploi salarié privé a enregistré une hausse de 0,4%. Cette progression a ralenti à 0,1% au deuxième trimestre avec 19 700 créations nettes d’emplois, selon la première estimation de l’Insee. Comme le rapporte Le Figaro, l’emploi salarié privé excède son niveau d’il y a un an (+1,2%) malgré ce ralentissement. En effet, 249 500 postes supplémentaires ont été recensés même avec un climat social tendu, mais aussi après la dégradation de la dette française par l’agence de notation Fitch. Par rapport à l’avant crise sanitaire, la France compte 1,2 million de postes en plus (+6,2%).
Avec 0,8 % (soit -6 500 emplois), l’intérim se replie à nouveau ce trimestre après 2,2 % au trimestre précédent. Hors intérim, la progression de l’emploi industriel est maintenue avec 0,2% de hausse, soit 6 400 emplois nets créés. Désormais, il a dépassé son niveau d’avant crise (+2%), avec près 62 300 postes supplémentaires par rapport à fin 2019. Une baisse de 0,3%, soit 4 800 emplois en moins, est constatée dans la construction.
Dans le tertiaire marchand, l’emploi ralentit nettement, après avoir progressé de 0,7% au trimestre précédent. Avec 0,2% de hausse ce trimestre, il reste toutefois largement supérieur à son niveau d’avant crise. La France compte 899 600 postes en plus dans ce secteur que fin 2019. L’emploi salarié privé (hors intérim) du tertiaire non marchand affiche également un ralentissement, avec seulement 0,1% de hausse au deuxième trimestre.
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