MEIGNEUX/SIPA
Selon l’estimation définitive publiée jeudi par l’Insee, l’emploi salarié privé a ralenti au premier trimestre en France avec une progression de 0,3% contre 0,8% au quatrième trimestre 2021.
L’Insee a dévoilé jeudi son estimation définitive sur la création nette d’emploi dans le privé. Les chiffres annoncent une progression de 0,3%, soit 69 500 créations nettes d’emplois, soit la même qui a été publiée lors de l’estimation flash le 6 mai. L’institut national des statistiques a en revanche revu très fortement à la hausse les créations d’emplois entre fin 2019 et fin 2021 pour y inclure les alternants, une grande première. "Or, les alternants relèvent sans ambiguïté de l’emploi, selon les définitions du Bureau international du travail (BIT)", est-il indiqué dans un communiqué de l’Insee.
Fin mars 2022, le niveau de l’emploi salarié privé dépasse de 3,3% (+651 700 emplois) comparé à celui d’avant la crise sanitaire fin 2019. Au premier trimestre, l’intérim a légèrement baissé (-1,7%, soit -13 800 emplois) après sept trimestres consécutifs de hausse. Dans le tertiaire marchand, l’emploi salarié privé affiche une hausse importante au premier trimestre (+0,6%, soit +78 000, après +70 300 emplois au dernier trimestre 2021). "Ce dynamisme explique l’essentiel de la hausse de l’emploi salarié total", rapporte Le Figaro. Dans le détail, le secteur des services aux entreprises a enregistré (+34 300 emplois, hors intérim) ; suivi des secteurs de l’information-communication (+19 300 emplois), des services aux ménages (+12 800 emplois) et du commerce (+11.300 emplois).
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