En France, l’épidémie de coronavirus a engendré des dégâts économiques incommensurables, concernant notamment l’emploi des jeunes. Les aides de l’Etat limiteraient cependant les conséquences désastreuses de cette crise sanitaire.
Un bilan de la situation des jeunes était à l’ordre du jour de la conférence sociale organisée à Matignon ce lundi. Le dirigeant de Pôle Emploi, Jean Bassères, a affirmé dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, que 92 000 jeunes de plus se seraient inscrits sur la plateforme en six mois.
M. Bassères a cependant indiqué que le marché du travail pourrait encore " se dégrader", compte tenu de la situation sanitaire actuelle et des conséquences économiques qui en découle. Il a expliqué que les dispositifs mis en place par le gouvernement ont engendré une hausse des nouvelles inscriptions.
Mais malgré le chômage, des embauches ont quand même pu se faire. Le ministère du Travail aurait constaté, en août et septembre, une légère hausse d’engagement de jeunes pour des contrats de plus de 3 mois.
Des entreprises ont fait l’effort de garder certains jeunes sur le marché du travail, mais les aides de l’Etat amortissent le choc. Une prime pouvant aller jusqu’à 4 000 euros a été annoncé pour l’embauche d’un jeune et des aides ont été également débloquées pour l’apprentissage.
Jusque-là, les aides de l’Etat ont permis de limiter les dégâts de cette crise pour les jeunes et les entreprises. Mais étant donné que l’épidémie de coronavirus est encore loin d’être maîtrisée, la question se pose si elles suffiront dans la durée.
Plus d’un jeune sur dix risquerait par ailleurs de perdre son travail d’ici la fin de l’année, selon un rapport européen relayé par RTL. Les jeunes se trouvent toujours dans une situation délicates.
A lire aussi : Annonces emplois à La Réunion