Les résultats d’une enquête publiés jeudi par la Dares ont révélé que la pratique des horaires atypiques est surtout répandue dans trois secteurs d’activité à savoir l’hébergement-restauration, le commerce et le transport-entreposage.
En 2021, quelque 45 % des salariés, soit 10,4 millions de personnes, ont travaillé pendant des heures atypiques au moins une fois par mois. Ils étaient amenés à exercer leur métier le soir, la nuit ou le week-end, selon une étude publiée ce jeudi par la direction des statistiques du ministère du Travail. Dans la plupart des cas, les employés travaillaient au moins un samedi (36 %). Trois secteurs d’activités sont particulièrement concernés par la pratique des horaires atypiques. Il s’agit de l’hébergement-restauration (65 % des salariés), le commerce (59 %) et le transport-entreposage (56 %), rapporte Le Parisien.
La modalité du travail le soir (entre 20 heures et minuit) concerne 25 % des salariés, le dimanche 20 %. Enfin, 10 % des salariés exercent leur emploi la nuit (entre minuit et 5 heures), souligne l’étude de la Dares. Les non-salariés travaillent davantage en horaire atypique : 45 % le soir, 71 % au moins un samedi, et 41 % au moins un dimanche. Par ailleurs, les cadres travaillent davantage le soir, les employés plus souvent le week-end et les ouvriers la nuit. En revanche, "les femmes sont moins concernées par le travail le soir (23 % contre 28 %) et la nuit (6 % contre 14 %), mais davantage par celui du week-end (37 % le samedi et 21 % le dimanche contre 34 % et 19 %)", détaille la même source.
Dans la fonction publique, les salariés pratiquent également des horaires atypiques, car ils assurent la protection et la sécurité des personnes et des biens, ainsi que la permanence des services de soin.
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