A la suite des violences urbaines qui ont secoué plusieurs villes de France après la mort de Nahel, le chef de l’Etat Emmanuel Macron ne veut pas prendre position entre aider les familles à éduquer les enfants ou alors les sanctionner.
Emmanuel Macron, dans ses propos rapportés par Le Figaro Magazine mercredi 2 août, aborde la question délicate de l’accompagnement des familles des auteurs de violences urbaines. Le chef de l’Etat évite de prendre position de manière précipitée et préfère ne pas "choisir son camp" entre accompagner ces familles ou les sanctionner. Plusieurs villes françaises ont subi des violences il y a un mois après la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier dans les Hauts-de-Seine. Le président de la République plaide en faveur d’un accompagnement renforcé des familles, en leur fournissant davantage de moyens et en les préparant mieux. Il souligne également la nécessité de les responsabiliser, notamment par le biais de politiques de sanctions lorsque les parents font preuve d’irresponsabilité.
Dans cette situation compliquée, Emmanuel Macron rejette l’idée de supprimer les allocations familiales, estimant que cette proposition "idéologise le débat" et risquerait d’aggraver les choses. En ce qui concerne les liens évoqués par l’opposition entre les violences et l’immigration, le président français invite à ne pas confondre immigration et intégration. Il reconnaît l’existence d’un problème d’intégration dans certaines villes, lié à des difficultés socio-économiques et au fonctionnement de la démocratie à l’ère des réseaux sociaux. Toutefois, il précise que les émeutes ne sont pas directement liées à l’immigration actuelle. "C’est un sujet plus large de difficultés de certaines villes, de difficultés socio-économiques, de difficultés d’intégration dans certains cas et de fonctionnement de la démocratie à l’heure des réseaux sociaux.", a-t-il souligné.
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