Cinq jours après l’assassinat du professeur d’Histoire Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, le président a haussé le ton.
En marge d’une séance de la Cellule de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (CLIR), Emmanuel Marcon a confié que "Suite à l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, nous allons renforcer encore ce qui a été lancé". Il a alors rappelé que plusieurs actions "contre des organisations, des associations ou des individus qui portent un projet d’islamisme radical, ou une idéologie de destruction de la République" ont été lancées. Les Français attendent "des actes", a-t-il estimé.
Dans son allocution, il a martelé que « les actions s’intensifieront » contre l’islam radical en France, ce mardi, lors de son déplacement à Bobigny en Seine-Saint-Denis. Il a alors annoncé la dissolution du collectif propalestinien "Cheikh Yassine", demain en conseil des ministres.
"Les mots, nous les avons eus. Le mal, nous l’avons nommé. La stratégie, elle a été expliquée et déployée aux Mureaux (le 2 octobre dernier). Mais (...) nos concitoyens dont la religion est l’islam doivent être protégés dans notre pays contre le mal qu’est l’islam radical", a-t-il conclu.