Ludovic Marin/AP/SIPA
Lors d’un déplacement officiel au Creusot mardi, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a donné les détails du remplaçant du Charles-de-Gaulle en 2038.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a rencontré, mardi 8 décembre, les dirigeants des entreprises travaillant pour le nucléaire civil et militaire. Lors de son déplacement officiel au Creusot, le président de la République a annoncé que le Charles-de-Gaulle arrivera à la fin de sa vie en 2038. "C’est pourquoi j’ai décidé que le futur porte-avion qui dotera notre marine sera, comme le Charles-de-Gaulle, à propulsion nucléaire.", a déclaré le locataire de l’Elysée sur le récit de Franceinfo. Face à ses interlocuteurs, le président français a affirmé que l’usine du Creusot assurera la production de plusieurs pièces majeures du futur porte-avions.
Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macron a insisté sur l’importance du nucléaire dans notre avenir énergétique et écologique. "Le nucléaire restera la pierre angulaire de notre autonomie stratégique", a souligné le chef de l’Etat. D’après le ministère des Armées, la France investira un milliard d’euros dans la phase de développement du nouveau porte-avions jusqu’en 2025. La prochaine étape la phase de construction, dans les chantiers navals de Saint-Nazaire. Un projet qui permettra la création de 400 emplois sur les 2 000 attendus.
Cette visite d’Emmanuel Macron au Creusot intervient après un conseil de défense écologique et à quelques jours des 5 ans de l’accord de Paris. Dans la matinée, un conseil de défense écologique, le septième depuis le début du quinquennat, a été organisé sur le thème de l’éolien terrestre.
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