Suite à l’incident survenu hier dans la Drôme, de nombreuses personnes dont des élus n’ont pas tardé à réagir à la gifle qu’a reçu le Président de la République.
Hier, lors d’un déplacement dans la Drôme, un homme s’en est pris violemment au Président de la République, lui infligeant une gifle.
Un incident qui n’a pas tardé à faire réagir.
"C’était choquant." "Lé dommage." "Li mérite a li." "Même s’il fait des choses pas bien, c’est le Président de la République."
Pour certains, c’est l’expression de colère de Français. "Je comprends, tout le monde est en crise, avec le Covid, les gilets jaunes, même si c’est dommage qu’il ait reçu une gifle de comme ça."
Après l’incident, plusieurs politiques ont réagi. Marine Le Pen a tenu à rappeler en tant que "première opposante à Emmanuel Macron, qu’il est le président de la République. Ce comportement est inadmissible et profondément condamnable dans une démocratie".
De son côté, Éric Coquerel a exprimé toute sa solidarité au président de la République. Le député, interrogé par TF1, espère que cet incident "va faire , comprendre que les agissements de l’extrême droite, des Papacito ou autres, c’est quelque chose de gravissime".
Éric Woerth, lui, estime que "c’est une honte absolue", "une gifle à la République".
Lors d’un déplacement dans la Drôme, un jeune individu a mis une gifle au Président.
Suite à cela, Emmanuel Macron s’est exprimé, indiquant "faits isolés", commis par "des individus ultraviolents".
Rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre, l’individu a été arrêté et placé en garde à vue.
Le Président est considéré comme une personne dépositaire de l’autorité publique. Selon l’article 222-13 du Code pénal, "les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende".
C’est la peine maximale encourue par l’auteur de la gifle, mais la décision sur la sanction revient à la justice.