La procureure près de la Cour d’appel de Paris a évoqué, ce mercredi 9 juin, "un geste… extrêmement humiliant" envers le président de la République.
La journée de mardi a été marquée par l’agression d’Emmanuel Macron
lors d’un déplacement dans la Drôme. Le chef de l’Etat a été giflé par un homme alors qu’il s’approchait pour saluer la foule. Le Président a voulu relativiser l’incident, évoquant des "faits isolés", commis par "des individus ultraviolents". Il a assuré qu’il continuerait d’"aller partout".
L’auteur des faits a été arrêté et placé en garde à vue. La procureure près de la Cour d’appel de Paris a affirmé sur RTL, ce mercredi, que cette agression ne resterait pas sans suite. Catherine Champrenault a évoqué "un geste agressif et extrêmement humiliant" envers le Président.
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Après ce geste "symboliquement très fort", la justice prononcera un "avertissement suffisamment ferme". En théorie, l’auteur de la gifle risque 3 ans de prison et une amende de 45 000 euros. "Quand on juge, on appréhende à la fois la gravité des faits et la personnalité de l’auteur", a cependant souligné Catherine Champrenault.
Le chef de l’Etat a indiqué qu’"il ne faut rien céder à la violence, et en particulier la violence contre tous les représentants de la chose publique"."Il y a de la bêtise, et quand la bêtise s’allie à la violence elle est inacceptable", a-t-il ajouté.