Des "Gilets Jaunes" ont proféré samedi des injures antisémites à l’encontre du philosophe et académicien Alain Finkielkraut.
En marge de l’acte 14 des "Gilets Jaunes", certains manifestants ont insulté le cortège menant Alain Finkielkraut, fils d’émigrés polonais devenu académicien français.
"Barre-toi, sale sioniste de merde", "grosse merde sioniste", "nous sommes le peuple", "la France elle est à nous", ont été crié par plusieurs manifestants qui défilaient boulevard du Montparnasse samedi.
Sur une vidéo tournée par le journaliste freelance Charles Baudry, les forces de l’ordre ont tenté de s’interposer pour protéger le philosophe.
🔴Première utilisation du gaz lacrymogène sur le Pont Notre-Dame à Paris.#GiletsJaunes #Acte14 #ActeXIV #16février #YellowVests #Paris pic.twitter.com/Dk1YdlM5nU
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) 16 février 2019
"J’ai ressenti une haine absolue, et malheureusement, ce n’est pas la première fois. J’aurais eu peur s’il n’y avait pas eu les forces de l’ordre, heureusement qu’ils étaient là", a réagi Alain Finkielkraut auprès du Journal du dimanche.
Le président de la République, Emmanuel Macron n’a pas manqué de réagir. "Les injures antisémites proférées samedi à l’encontre du philosophe et académicien Alain Finkielkraut (…) sont la négation absolue de ce que nous sommes et de ce qui fait de nous une grande nation", a-t-il déclaré dans son compte Twitter, confirmant une information de Figaro.
Selon le chef de l’Etat, Alain Finkielkraut est le symbole de ce que la République permet à chacun.
Les injures antisémites dont il a fait l’objet sont la négation absolue de ce que nous sommes et de ce qui fait de nous une grande nation. Nous ne les tolèrerons pas.https://t.co/WSUTuJmQWX
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 16 février 2019
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