Emmanuel Macron a réagi après la censure par le Conseil constitutionnel de l’enseignement immersif en langues régionales. Il a demandé de garantir leur transmission.
Le Conseil constitutionnel a partiellement censuré la proposition de loi sur les langues régionales, vendredi. Comme le rapporte le journal Le Figaro, cette décision a suscité l’inquiétude de nombreux élus régionaux.
Sur Facebook, Emmanuel Macron a assuré ce mercredi, que rien ne saurait entraver l’enseignement immersif en langues régionales. "Les langues de France sont un trésor national et ne cessent d’enrichir notre culture française", a-t-il précisé. Selon lui, un mouvement majeur de transmission par l’école immersive, au travers d’associations comme Diwan, Seaska, les Calendretas, Bressola, ABCM, a fait vivre ces langues et a garanti leur avenir. "Rien ne saurait entraver cette action décisive", a souligné le chef de l’Etat.
Sans citer la décision prise par le Conseil Constitutionnel, Emmanuel Macron a annoncé que "le droit doit libérer, jamais étouffer. Ouvrir, jamais réduire". "La même couleur, les mêmes accents, les mêmes mots : ce n’est pas cela, notre nation", a-t-il renchéri.
Le locataire de l’Elysée n’a pas manqué de dire qu’il est à la fois protecteur de la langue française, mais également gardien de la richesse que constituent les langues régionales. Il a ainsi, demandé au gouvernement et au Parlement de trouver les moyens de garantir la transmission de cette diversité linguistique dans le respect des cadres pédagogiques largement reconnus depuis un demi-siècle.
Vendredi 21 mai, le Conseil constitutionnel a donné son avis concernant la proposition de loi du député Paul Molac en faveur des langues régionales. Cette entité a censuré la méthode immersive à l’école.
Il s’agit d’un enseignement, réalisé dans une langue autre qu’en français, pour une grande partie du temps scolaire. Les conséquences de cette décision sur les écoles immersives existante ont inquiété plusieurs élus, qui ont interrogé le Premier ministre Jean Castex, mardi. Ce dernier a répondu qu’il a missionné deux députés sur le sujet.
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