Mardi 4 juillet, Emmanuel Macron a fait part d’un projet de "loi d’urgence" visant à accélérer la reconstruction suite aux dégâts causés par les violences urbaines après la mort de Nahel.
"Nous avons un problème de délais. Nous allons présenter une loi d’urgence pour écraser tous les délais, avoir une procédure accélérée pour reconstruire beaucoup plus vite", a dit le président d’après un participant à une réunion de maires à l’Élysée. Le chef de l’État a également promis un soutien aux collectivités "pour très vite pouvoir réparer" le matériel de vidéosurveillance cassé, et des aides financières aux villes pour réparer "la voirie, les établissements communaux, les écoles". "Nous allons être extrêmement fermes et clairs avec les assureurs, commune par commune", a-t-il encore dit, rapporte TF1info et d’autres médias nationaux.
Après avoir écouté les interventions de nombreux maires présents, au nombre d’environ 250, Emmanuel Macron a reconnu qu’un consensus n’a pas été atteint concernant les solutions à apporter suite à la mort tragique de Nahel, âgé de 17 ans, décédé lors d’un contrôle routier impliquant un policier. Cette tragédie a été suivie par plusieurs nuits de violences et de pillages, créant des avis divergents parmi les participants.
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Emmanuel Macron a aussi abordé plusieurs chantiers lors de la rencontre avec les maires, promettant de travailler dur en vue de dégager des solutions concrètes. Il a souligné l’importance de maintenir l’élan et de ne pas laisser retomber l’attention portée à la situation. Il a annoncé un "point d’étape" avec les maires à la fin de la période estivale en France pour faire le point sur les avancées réalisées.
Parmi les chantiers envisagés, le président a mentionné la nécessité de mieux accompagner, responsabiliser et, le cas échéant, sanctionner les parents des enfants auteurs de violences. Il s’agit de trouver des moyens plus efficaces pour soutenir les parents dans leur rôle éducatif, tout en mettant en place des mécanismes de responsabilisation lorsque les comportements violents sont perpétrés par des mineurs.
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