Ce lundi 11 octobre marque la journée internationale du coming-out, le fait de révéler sa sexualité. À cette occasion, nous vous proposons le témoignage d’Emma, une Dionysienne qui a la particularité d’en être à son deuxième coming-out. Après avoir une première fois révélé son homosexualité, elle a ensuite choisi la trans-identité.
"Je m’appelle Emma Dijoux, je suis une femme trans et ça fait 1 an et demi que j’entame une transition pour devenir une femme".
« Je ne savais pas ce que c’était quoi une trans, il n’y avait pas les informations suffisantes à La Réunion. Je ne savais pas ce que j’avais vraiment. Pourquoi j’aimais m’habillé en fille et pourquoi je voulais devenir une femme ? », se questionne-t-elle.
« Mon 1er coming-out c’était à 18 ans quand je l’ai annoncé à mes parents quand j’étais encore un garçon à l’époque. Ils n’ont pas vraiment accepté et 4 mois après je suis partie en Métropole. J’ai ensuite vécu ma vie là-bas et ça fait maintenant 4 ans que je suis à La Réunion", affirme-t-elle.
« J’ai fait mon 2ème coming-out de trans pendant le 1er confinement et mes parents ne l’ont pas accepté également. Je suis arrivé devant en tant qu’Emma et non comme un garçon. J’ai dit que je m’appelle Emma aujourd’hui et tant pis si ça passe ou ça casse", assure-t-elle.
« Ce n’est pas un spectacle d’annoncer son coming-out, au contraire c’est une peur. Au début c’était dur par rapport à la famille et maintenant je profite de ma vie. Je suis épanouie en tant que femme et je suis fière de moi », explique-t-elle.
