Samedi 1er juillet, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé aux assureurs d’allonger les délais de déclaration, de diminuer les franchises et de procéder à une indemnisation rapide des professionnels touchés par les émeutes.
Les émeutes ont des conséquences économiques importantes, avec notamment une dizaine de centres commerciaux attaqués depuis mardi 27 juin, 250 bureaux de tabac et 200 enseignes de la grande distribution dévalisés, ainsi que de nombreux commerces indépendants pillés. Samedi, Bruno Le Maire a tenu une réunion à Bercy avec les représentants des assureurs, des commerçants, et des banques. Il a encouragé les victimes de dégradations et de pillages à faire une déclaration rapide des dommages à leur compagnie d’assurance.
"Nous avons demandé aux assureurs de faire preuve de la plus grande simplicité dans le traitement des procédures" et de "réduire au maximum les franchises", a affirmé le ministre de l’Économie devant des journalistes, dans des propos rapportés par les médias nationaux comme RTL. Il a appuyé que "les indemnisations doivent arriver le plus vite possible", "dans des délais qui doivent se chiffrer en jours et pas en semaines".
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L’organisation professionnelle France Assureurs que ses membres se sont engagés pleinement à soutenir les victimes des émeutes. Ils sont déterminés à accélérer le processus d’indemnisation, sachant combien il est crucial pour permettre aux professionnels dont les outils de travail ont été dégradés, voire détruits, de reprendre rapidement leurs activités. Pour l’instant, cependant, aucune information n’a été donnée concernant les franchises.
Pour Thierry Marx, président de l’Umih (union des métiers de l’hôtellerie-restauration) : "les établissements pillés et embrasés vont mettre des mois voire des années à se reconstruire".
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