La mort de Nahel, un adolescent abattu par la police à Nanterre après avoir refusé d’obtempérer, a provoqué une vague de colère en France. Depuis la fin du mois de juin, plusieurs personnes ont été placées en détention pour différentes infractions.
Les nuits de violence qui ont suivi le décès de Nahel, âgé de 17 ans, ont été marquées par des actes de vandalisme, des pillages et des affrontements sporadiques dans plusieurs villes françaises. Mardi soir, le ministère de la Justice a déclaré que 3 625 personnes, dont 1 124 mineurs, avaient été placées en garde à vue depuis le 30 juin. Parmi elles, 1 243 personnes ont été déférées devant la justice.
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Au total, 380 personnes ont été incarcérées pour des infractions telles que les "vols aggravés de commerce", les "dégradations" et les "atteintes aux forces de l’ordre". Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a aussi affirmé que 13 "atteintes graves" contre des élus ont été recensées. Parmi les personnes déférées, 480 adultes ont été jugés en comparution immédiate pour des accusations de vols aggravés de commerce, de dégradations et d’atteintes aux forces de l’ordre.
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