Lundi 20 novembre, Elisabeth Borne présente le nouveau plan du gouvernement contre les violences faites aux enfants à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant.
Elisabeth Borne va présider le troisième CIE (Comité interministériel à l’enfance) dans l’après-midi du lundi 20 novembre à Matignon, rapporte Le Parisien. Pour rappel, cette instance a été lancée en novembre 2022 pour se doter d’une "vision transversale de la politique de l’enfance".
A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, la Première ministre présente le nouveau plan du gouvernement contre les violences faites aux enfants pour la période 2023-2027.
Onze membres du gouvernement seront présents à cette réunion, dont la secrétaire d’État à l’Enfance, Charlotte Caubel. Le CIE se penchera sur deux thèmes prioritaires, selon Matignon : le plan 2023-2027 contre les violences ainsi que le renforcement de l’action de l’État en faveur des enfants protégés et vulnérables.
Ce plan pourrait revoir l’objectif du nombre d’enquêteurs de l’Ofmin (Office central pour les mineurs) ainsi que les moyens alloués à la prévention de ces violences, notamment les plateformes des numéros d’appel et d’écoute.
Par ailleurs, la création de dix postes de délégués départementaux, dédiés au pilotage de la protection de l’enfance, devrait être également mentionnée. Selon Matignon, ces délégués seront recrutés à titre expérimental pour être les interlocuteurs des conseils départementaux.
L’action de l’État en faveur des enfants protégés et vulnérables est le deuxième thème abordé lundi par le gouvernement. Lors des Assises des départements de France, Elisabeth Borne a appelé à une "mobilisation générale pour l’enfance protégée" alors que près de 370 000 enfants font l’objet d’une mesure de protection au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE). La Première ministre a évoqué "de nouveaux engagements à concrétiser lors du CIE, en particulier en matière de santé ou de scolarité pour ces enfants".
En outre, elle devrait annoncer un nouveau "pack autonomie jeune majeur" pour les sortants de l’ASE à 18 ans. Ce dispositif comprend notamment un "coup de pouce financier" désormais automatique de 1 500 euros, versé à la majorité.
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