NICOLAS MESSYASZ/SIPA
La ministre du travail, Elisabeth Borne, déplore que depuis quelques mois, il y ait un relâchement à l’égard du télétravail en ces temps de pandémie.
Le jeudi 04 février, le Premier ministre Jean Castex expliquait lors d’une conférence de presse que "télétravailler partout où c’est possible devient impératif". Sur ce sujet, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a déploré que le recours au télétravail "s’érode progressivement depuis fin novembre".
Comme le rapporte Bfmtv, d’après une enquête du ministère, parmi les actifs qui peuvent facilement travailler, ‘seulement’ 64% l’ont fait au moins partiellement, la semaine dernière. Début novembre, ils étaient pourtant 70%. Elisabeth Borne a continué : "30% seulement de ceux qui peuvent télétravailler à 100% le faisaient, contre 45% début novembre". "Je sais que nous demandons un effort considérable aux salariés et pour beaucoup, le télétravail est difficile à vivre, mais nous n’avons pas le choix. Il faut nous remobiliser", a martelé la ministre.
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Le gouvernement entend faire en sorte que les employés qui télétravaillent aujourd’hui un, deux ou trois jours par semaine, fassent au moins un jour de télétravail en plus. "Chaque jour compte", a avancé Elisabeth Borne. Aussi, la ministre a tenu à pointer du doigt certains secteurs où elle remarque "un relâchement plus prononcé" du télétravail. A savoir : la banque, l’assurance, la communication, l’informatique et les activités immobilières et juridiques.
"Je réunirais donc les branches professionnelles concernées en début de semaine prochaine pour m’assurer que les mesures nécessaires auront été prises", a-t-elle indiqué.
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