Élèves handicapés : plus de 10 000 accompagnants supplémentaires à la rentrée

Vers la réduction du nombre d’emplois aidés

Jean-Michel Blanquer a indiqué qu’il s’agira d’emplois robustes et non d’emplois aidés. Cette augmentation d’accompagnants baissera automatiquement le nombre d’emplois aidés dans ce secteur, soit 30 000 contre 50 000 l’année dernière. Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé que les élèves handicapés pourront être accompagnés par au total 3 000 équivalents de temps plein supplémentaire.

"Nous augmentons le nombre d’heures consacrées aux enfants. Les AESH font plus d’heures, ils sont plus formés, ils sont recrutés avec plus d’anticipation. Un des phénomènes auxquels nous voulons mettre fin, ce sont les accompagnants qui abandonnent [leur mission] en cours d’année, ce qui crée de la détresse pour l’élève et sa famille", a précisé le ministre de l’Éducation.

Permettre d’engager toute la communauté éducative au service de l’école inclusive : @jmblanquer et @s_cluzel ont présenté ce jour les axes de transformation du système éducatif et médico-social #Handicap Ensemble pour l’école inclusive —> https://t.co/5KbEhKuPBZ pic.twitter.com/laarIc0wrE

— Éducation nationale (@EducationFrance) 18 juillet 2018

L’Association pour adultes et jeunes handicapés dans le doute

Certaines familles ayant des enfants handicapés restent vigilantes bien qu’une solution ait été donnée par le ministère. Interrogée sur le risque, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, a expliqué qu’il y aura toujours des soucis d’ajustement. Face à l’annonce gouvernementale, le président de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), Jean-Louis Garcia, a parlé de ses doutes.

"Entre le dire et le faire, il y a malheureusement très souvent un écart considérable. Nous sommes habitués aux rideaux de fumée.", a-t-il évoqué.

De son côté, le ministre de l’Éducation nationale a estimé que c’est impossible d’atteindre une situation parfaite. Cependant, Jean-Michel Blanquer fait beaucoup d’efforts pour former les enseignants et améliorer la coopération entre les acteurs du monde médico-social et l’école.

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(Source : France Info)