Cette mesure a été confirmée ce mardi par le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume sur le plateau de BFMTV-RMC. Un dispositif qui entre dans le cadre d’un plan pour l’amélioration du bien-être animal.
Ces deux pratiques utilisées dans l’élevage font l’objet de nombreuses critiques. Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a déclaré mardi sur le plateau de BFMTV-RMC que le broyage des poussins et la castration à vif des porcelets ne seront plus autorisés, fin 2021. D’après le ministre, ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’un plan pour l’amélioration du bien-être animal.
Didier Guillaume a également évoqué une autre mesure à partir de 2021. Celle-ci concerne un étiquetage "sur le bien-être animal", un dispositif mis en place avec notamment l’Allemagne et l’Espagne. "Nous savons que la situation, aujourd’hui, commence à choquer bon nombre de nos concitoyens", a noté le ministre. Ce qui justifie cette volonté du gouvernement de mieux prendre en compte le bien-être animal dans l’élevage. "Cette sensibilité n’était peut-être pas celle-là il y a trente ans, mais aujourd’hui c’est réel.", a-t-il poursuivi. Il a précisé que le bien-être animal n’était pas la fin de l’élevage, mais au contraire le mieux de l’élevage.
En octobre, Didier Guillaume avait déjà annoncé que l’élimination des poussins mâles par broyage dans les élevages industriels serait prochainement interdite. Le ministre de l’Agriculture a déjà annoncé l’échéance de 2021.
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