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Le secrétaire général de FO-Santé, Denis Basset, a évoqué mercredi la prime promise par le ministre de la Santé Agnès Buzyn tout en dénonçant un "mensonge d’Etat".
Début janvier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé qu’une prime sera attribuée aux aides-soignants dans les Ehpad publics en 2019. Mais en fin de compte, ce ne sera pas tous les aides-soignants qui y auront droit. Lorsque le syndicat FO-Santé est entré en contact avec le ministère pour avoir des explications sur cette nouvelle mesure, "vous avez mal compris", leur aurait-t-on rétorqué.
En parallèle, Denis Basset a raconté que le ministère de la Santé a informé que cette prime sera "assujettie à des formations complémentaires". Que seuls quelques-uns des aides-soignants pourront en bénéficier "selon des conditions particulières". Le secrétaire général de FO-Santé a alors dénoncé un "mensonge d’Etat" de la part de la ministre de la Santé, rapporte Europe 1.
Pour Denis Basset, cette promesse d’Agnès Buzyn non tenue est "une faute politique". On n’annonce pas une prime quand on n’a pas l’assurance" de la réaliser, a-t-il ajouté. Il a rappelé que l’annonce de cette prime a "donné des faux espoirs à des gens qui sont déjà dans l’attente depuis longtemps".
Pour rappel, les Ehpad publics comptent près de 100 000 aides-soignants. Au cas où le syndicat FO-Santé n’obtiendra pas de réponses favorables, son secrétaire général prévoit déjà "un ré-enclenchement d’un mouvement de grève".
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