Un nouvel audit du groupe Orpea, accusé de maltraitance depuis la publication du livre-enquête ‘Les Fossoyeurs’ en janvier, a confirmé dans ses conclusions une partie des accusations visant la firme.
Pour rappel, un premier volet de l’audit, commandé par le groupe même à des cabinets indépendants après la parution du livre, avait évoqué des "dysfonctionnements" quant à l’usage de fonds publics. Ce nouveau volet se penche sur les ressources humaines, plus particulièrement la prise en charge des résidents.
L’étude a confirmé nombreuses accusations écrites dans l’ouvrage, rapportent les médias français comme France Info. À savoir notamment : les quantités de viande servies au dîner se limitant à 50 grammes de steak, et le nombre de couches achetées quotidiennement par résident se limitaient à trois.
> À lire aussi : Affaire Orpea : une perquisition au siège du groupe
Le document a également confirmé un manque chronique d’effectifs. Même si le rapport ajoute que tel chiffre ou tel chiffre représente la norme dans le secteur des Ehpad, il estime qu’Orpea n’a pas mis sur les rails une politique salariale suffisante pour inciter à y répondre. Par contre, le rapport n’est pas allé jusqu’à accuser Orpea, déjà condamné pour négligence après le décès d’une résidente, de mettre en place "un rationnement organisé au détriment des résidents".
Philippe Charrier, nouveau directeur général du groupe, a estimé que ce rapport "permet d’écarter l’allégation de système de maltraitance généralisée". En revanche, selon lui, "il fait état de manquements et d’insuffisances dans le traitement des événements indésirables, le système d’incitations managériales et la gestion des ressources humaines".
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re