Dans un entretien au JDD, le nouveau PDG d’Orpea Philippe Charrier organise une opération portes ouvertes, à partir de la mi-mai, pour tenter de rassurer sur ses pratiques.
Poursuivi par plusieurs syndicats, le groupe Orpea veut redorer son image. De ce fait, son nouveau PDG, Philippe Charrier, a assuré qu’il souhaite bâtir un nouvel Orpea dans la transparence. Dans ce cadre, les portes des Ehpad d’Orpea seront ouvertes, entre le 13 mai et le 11 juin, aux élus, aux familles des résidents, aux journalistes, au monde associatif, et à tous les citoyens, intéressés par le grand âge.
Le groupe a diligenté deux audits externes. Selon leurs premières conclusions, des failles ont été révélées dans la prise en charge de leurs patients. "Les signalements d’événements indésirables graves liés aux soins, en particulier, étaient trop lents ; il y a pu avoir des omissions. Orpea a péché par manque de rigueur. Aujourd’hui, on sait, donc on corrige", a reconnu Philippe Charrier.
Pour lutter contre les sous-effectifs, Orpea va payer les heures supplémentaires, faciliter les évolutions de carrière de ses collaborateurs et étudier la possibilité de leur offrir de meilleures mutuelles.
Récemment, le groupe privé a déposé plainte contre X pour abus de biens sociaux. Depuis la publication à la fin du mois de janvier, du livre-enquête du journaliste indépendant Victor Castanet, "Les Fossoyeurs", Orpea est sous le feu des critiques.
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