Seulement 7% des PDG et 17% des directeurs financiers sont des femmes dans les marchés développés, révèle une étude portant sur 3 795 entreprises cotées en Bourse et représentant 103 millions d’employés.
Les femmes demeurent largement minoritaires dans les hautes sphères des grandes entreprises des pays développés. Elles occupent seulement 30% des sièges dans les conseils d’administration, selon une étude d’Equileap publiée le 29 février. L’étude, qui porte sur 3 795 entreprises cotées en Bourse et représente 103 millions d’employés, révèle que dans ces marchés développés, seuls 7% des PDG et 17% des directeurs financiers sont des femmes.
Selon les résultats du sondage, moins de 9% des entreprises ont une femme à la tête de leur conseil d’administration. Seules quinze entreprises comptent actuellement une femme à la tête de ces trois postes de direction, comparé à 2 590 entreprises où un homme occupe ces trois postes.
Equileap met en avant une "disparité" qui met en évidence "la nécessité de faire des efforts" en matière d’inclusion pour ces entreprises cotées. "La bataille pour l’égalité des sexes est toujours en cours, et bien que le score moyen des entreprises ait augmenté progressivement, le rythme est particulièrement lent", a expliqué Diana van Maasdijk, PDG d’Equileap.
L’étude a évalué 21 indicateurs pour classer les États et entreprises les plus performants en matière d’égalité femmes-hommes, couvrant des aspects tels que l’équilibre entre les sexes, les écarts de rémunération, les politiques de congé parental et de lutte contre le harcèlement sexuel.
Parmi les 27 pays étudiés, la France occupe la première place, suivie de l’Espagne, le Royaume-Uni, la Norvège, et les Pays-Bas. Toutefois, au niveau des entreprises, la première société française du classement, L’Oréal, n’atteint que la neuvième position. Les entreprises américaines sont sous-représentées dans le top 100, avec seulement 15 sociétés figurant sur près de 1 600 analysées aux États-Unis. Alors que l’Allemagne et la France ont été soumises à un nombre similaire d’analyses d’entreprises, seul un groupe allemand figure dans le top 100, comparé à douze entreprises françaises.
Source : Lefigaro.fr