Plusieurs enseignants opposés à la réforme du baccalauréat se sont mobilisés lundi 17 juin, premier jour de l’avant-dernière édition de cet examen sous sa forme actuelle. Dans un communiqué, les organisations syndicales de l’enseignement appellent les professeurs à "poursuivre la grève".
Contre la réforme du baccalauréat, qui prévoit de diminuer le nombre d’épreuves finales de l’examen au profit du contrôle continu, et qui s’accompagne d’une refonte de l’enseignement au lycée, des enseignants ont mené des grèves de la surveillance le premier jour de l’examen.
D’après les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, relayés par Franceinfo, 2,54% des enseignants sur la totalité des académies étaient en grève lundi. Frédérique Rollet, secrétaire générale du SNES-FSU, a assuré : "Il y a eu des grévistes, partout".
L’intersyndicale (regroupant le Snes-FSU, la CGT et SUD-Education) ayant appelé à la grève de la surveillance du bac a annoncé une prolongation de la mobilisation. Des préavis de grève auraient été déposés "sur toute la période des examens et concours".
"Déterminée à poursuivre l’action", l’intersyndicale appelle par ailleurs à "mettre en débat la grève le jeudi 27 juin, premier jour de la surveillance du brevet des collèges". Cette fois, il s’agit d’une journée d’action interfédérale contre la loi Fonction publique et pour la revalorisation des salaires.
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