Après l’annonce de suppression de 4 000 postes dans l’Éducation nationale pour 2025, les syndicats enseignants montent au créneau. Les principales organisations ont exprimé leur mécontentement et réclament l’annulation de cette mesure.
Le projet de loi de finances 2025 impose à l’Éducation nationale des restrictions sur le nombre de postes dans la fonction publique d’État. Quelque 4 000 emplois d’enseignants seront supprimés l’année prochaine. Les organisations syndicales comme la FSU, l’Unsa Education, la FO, la CFDT Education et la CGT Educ’action ont critiqué cette mesure, la qualifiant de "scandaleuse".
Elles estiment que l’argument de la baisse démographique avancé par le ministère ne tient pas. Si la démographie avait été correctement anticipée, des postes auraient dû être créés dans le second degré au cours des dernières années. Cette politique ne ferait que dégrader encore plus les conditions de travail des enseignants.
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Les organisations syndicales ont exprimé leurs inquiétudes quant aux répercussions de cette décision sur la qualité de l’enseignement en France. La réunion avec la ministre Anne Genetet n’a pas apaisé les tensions, car les propositions avancées sont jugées insuffisantes.
Les syndicats réclament l’annulation de cette décision, mais aussi des mesures urgentes. Ils demandent une revalorisation des salaires et la réduction du nombre d’élèves par classe. Les représentants syndicaux ont été reçus par le cabinet de la ministre de l’Éducation nationale, mais malgré la relance d’un "agenda social", ils restent sceptiques et attendent des réponses concrètes. Ils ont déposé une "alerte sociale", un prélude à un possible mouvement de grève.
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