"Le travail et l’engagement des assistants d’éducation sont désormais sécurisés.", a salué le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye après la signature d’un nouveau décret relatif au statut des surveillants de collèges et lycées.
Le décret vient de paraître au Journal officiel. A partir du 1er septembre, les assistants d’éducations (AED) ou les surveillants de collèges et lycées peuvent bénéficier d’un CDI après six ans passés en CDD. "Lorsqu’un nouveau contrat est conclu avec une personne ayant exercé pendant six ans en qualité d’assistant d’éducation, ce contrat est à durée indéterminée", est-il indiqué dans le décret. En cas de refus de renouvellement du CDD en CDI, les chefs d’établissements seront amenés à justifier leur démarche.
Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, a fait part de sa joie de la signature de nouveau décret. "Le travail et l’engagement des assistants d’éducation sont désormais sécurisés.", a-t-il écrit dans un tweet, propos repris par Le Parisien. Du côté des internautes, cette annonce a été accueillie par une pluie de critiques. "L’État se contente ici de simplement respecter le droit du travail… (pas sûr que c’était toujours le cas avant). Pitoyable quand on connaît les salaires et les besoins du terrain", a déploré Lucie.
Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Éducation nationale, 63 000 surveillants étaient en exercice en 2020. En réponse au tweet du ministre, Myriam a utilisé le ton de l’ironie. "Ah mais, c’est très peu 6 ans !!!!! Mais vous devriez avoir honte au lieu de vous glorifier ainsi !!!!! Encore l’État démontre qu’il est l’employeur précaire n° 1. Bravo !", a-t-elle écrit.
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Le travail et l’engagement des assistants d’éducation sont désormais sécurisés.
Grâce à ce décret signé par le @gouvernementFR, ils auront la possibilité, après 6 ans d’exercice, de signer un CDI.— Pap Ndiaye (@PapNdiaye) August 11, 2022