Le grand projet de réorganisation d’EDF ne pourra pas aboutir avant la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron. Cela pour faute d’accord avec la Commission européenne dans le dossier, indiquent des sources gouvernementales.
L’une de ces sources a confirmé, dans des propos rapportés par les médias français comme Europe 1 : "à ce stade, les discussions n’ont pas abouti" avec Bruxelles. Qu’aussi, "il n’est pas envisageable d’avoir un projet de loi au Parlement dans l’immédiat". Ainsi, le projet ne pourra pas aboutir à temps avant le début de la prochaine campagne présidentielle.
Ce projet de réforme, baptisé dans un premier temps ‘Hercule’ ensuite ‘Grand EDF’, était dans la ligne de mire des syndicats de l’électricien, qui y voyaient un gros risque de démantèlement. Pour le gouvernement, l’idée était de permettre au géant de l’électricité, qui est très endettée, de pouvoir investir dans les renouvelables et en rénover en même temps son parc nucléaire. Toutefois, un accord avec Bruxelles était essentiel.
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Malheureusement, Paris et Bruxelles n’ont pas pu être sur le même fil quant au degré de séparation entre les différentes entités d’EDF qui auraient pu être créées avec cette réorganisation.
"Il y a eu des progrès mais il n’y a pas d’accord global", est-il estimé dans le gouvernement. Pourtant, l’exécutif n’a pas voulu une réforme "tronquée" ou "précipitée". "On est toujours convaincu de la nécessité de faire cette réforme", poursuit le même informateur.
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