Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a fait savoir que l’instauration d’une écotaxe sur le transport aérien aurait des conséquences majeures sur le plan social.
Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports, a estimé que la mise en place d’une écotaxe sur le transport aérien n’est pas une solution. La Convention citoyenne pour le climat a, en effet, retenu les propositions concernant cette écotaxe. Selon lui, son instauration aurait des "conséquences néfastes" sur le plan social.
"Les conséquences, notamment sociales, c’est la destruction à terme d’environ 120 000 à 150 000 emplois, ce qui paraît quand même un peu baroque dans la situation que nous connaissons", a-t-il affirmé sur LCI.
Si cette taxe était imposée de façon autoritaire en France, les conséquences en termes d’emploi seraient massives, souligne ce responsable politique, rapporte lepoint.fr.
La Convention citoyenne pour le climat a adopté le principe d’une "écocontribution kilométrique renforcée". Cette dernière est estimée à hauteur de 30 euros par billet pour les vols de moins de 2 000 kilomètres. Pour les vols de plus de 2 000 kilomètres, cette écocontribution est de 60 euros (classe économique) et de 180 à 400 euros (classe affaires). Le ministre Djebbari a déclaré que cette proposition sera débattue au niveau des deux chambres parlementaires en début d’année 2021.
Une étude d’impact réalisée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a révélé que le coût de cette taxe serait de 4,2 milliards d’euros pour le secteur.
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