Les Atsem (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles), auparavant appelés "femmes de service", aident au bon fonctionnement des classes des plus petits.
Trois syndicats à savoir CGT, Force ouvrière et Unsa ont appelé à une grève des Atsem lundi 5 septembre. Au total, 50 000 personnes sont concernées par cet appel. A noter que 99 % des Atsem sont des femmes, rapporte le journal Le Parisien.
Dans un communiqué, diffusé vendredi, la CGT a indiqué qu’elle est favorable à cette grève, en raison des mauvaises conditions de travail subies par les Atsem. En effet, ces derniers sont mal payés, sans perspectives d’évolution de carrière et confrontés à une perpétuelle dégradation de leurs conditions de travail.
De nombreuses revendications ont été mentionnées notamment une hausse de salaire et un dégel du point d’indice de 10 % au moins, pour faire face à l’inflation et compenser la multiplication de leurs tâches.
La Fédération CGT a souligné que les agents réclament une augmentation de 183 euros nets par mois, une Atsem a minima par classe sur tout le temps scolaire ou encore l’abrogation de la loi de Transformation de la Fonction publique.
Selon le syndicat, les Atsem souhaitent avoir une aide financière pour suivre les hausses de traitement reçues par les aides-soignantes et auxiliaires de puériculture. Ils demandent aussi "une reconnaissance précise de la pénibilité de leur métier".
Les Atsem, auparavant appelés "femmes de service" ont beaucoup de tâches à l’école pour aider au bon fonctionnement des classes maternelles. Elles doivent préparer les activités avec les maîtresses, consoler les enfants quand ils pleurent, les accompagner aux toilettes, surveiller la récréation et la sieste, leur apprendre à manger et à débarrasser. Parfois, elles font le ménage également dans la classe.
Les journées de Maria, Atsem en Seine-Saint-Denis, sont interminables. Selon elle, tout est chronométré, à la minute. Et on ne tient pas compte qu’en face, on a des enfants et pas des objets. "Il faut courir dans tous les sens. Beaucoup nous appellent maîtresses, ou la dame de la cantine, ou encore la dame de ménage. On ne sait pas, parce qu’en fait, on est partout !", a-t-elle expliqué. Pourtant, ces agents seraient rémunérés entre 1 300 et 1 800 euros par mois, en moyenne.
Sources : Franceinfo, Ouest France
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