D’après une récente analyse menée par l’INSEE et dévoilée le mardi 5 mars, les femmes continuent à percevoir des salaires inférieurs à ceux de leurs collègues masculins en 2022. Malgré une légère diminution au fil du temps, l’écart moyen demeure à 14,9% pour un temps de travail équivalent.
Pour marquer la Journée internationale des droits des femmes, la récente étude de l’INSEE, publiée ce mardi, réaffirme une réalité persistante : les femmes continuent à percevoir des salaires inférieurs à ceux des hommes en France. En moyenne, les femmes dans le secteur privé gagnent 23,5% de moins que les hommes, avec un salaire annuel net de 19 980 euros contre 26 110 euros pour les hommes. Cette différence s’explique en partie par le fait que les femmes travaillent moins fréquemment tout au long de l’année et sont plus souvent employées à temps partiel, rapporte notamment France Bleu.
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Les disparités salariales augmentent avec l’âge et la taille de l’entreprise, variant également selon le secteur d’activité, notamment dans l’immobilier, les services financiers et l’information-communication. Selon l’INSEE, ces écarts se justifient principalement par la répartition des professions selon le genre. Les femmes accèdent moins aux postes les mieux rémunérés et sont sous-représentées parmi les hauts salaires. En 2022, elles occupent 41,8% des emplois à plein temps dans le secteur privé, mais cette proportion diminue considérablement parmi les salariés les mieux payés, passant à 22,8% parmi les 1% les mieux rémunérés.
Par ailleurs, dans le secteur public, les inégalités salariales persistent. Les données de 2021 montrent un écart de 11,3% entre le salaire net moyen des hommes (2 622 euros) et celui des femmes (2 326 euros) pour une charge de travail similaire. La DGAFP note une légère réduction de cet écart sur les dix dernières années, passant de 12,6% en 2013.
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