Face aux tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, Emmanuel Macron a réaffirmé son soutien ainsi que la mobilisation du gouvernement pour les protéger.
Après des mois de concertations et de débats, la réforme des retraites sera adoptée définitivement lundi. Le vote sera effectif en cas de rejet des deux motions de censure visant le gouvernement d’Élisabeth Borne. Malgré la mobilisation, le chef de l’Etat Emmanuel Macron veut que cette réforme controversée "puisse aller au bout de son cheminement démocratique". "Après des mois de concertations politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l’Assemblée, NDLR) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous", est-il indiqué dans un message de l’Élysée.
Des élus et des représentants de l’Etat ont reçu des menaces et des tentatives d’intimidation. Des dégradations de permanences et de bâtiments publics ont été également signalées. Emmanuel Macron a donc discuté avec Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires. Le président de la République a également assuré que le gouvernement est mobilisé "pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger", rapporte Le Figaro.
Les députés débattront et voteront pour deux motions de censure, l’une transpartisane du groupe Liot et l’autre du RN. En cas de rejet des motions, la réforme des retraites sera définitivement adoptée. De son côté, la gauche a annoncé des recours au Conseil constitutionnel.
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