Le chef de l’Etat Emmanuel Macron estime que "le surgissement de l’ultraviolence dans le quotidien, chez des citoyens de plus en plus jeunes, exige un travail de temps long et qui engage tous acteurs."
Emmanuel Macron a récemment sollicité Gabriel Attal pour lancer une vaste consultation sur la problématique de la délinquance juvénile, rapporte Franceinfo citant une information du journal Le Parisien. Cette requête du président de la République fait suite à une série d’incidents troublants impliquant des jeunes. Cette démarche, lancée lors du Conseil des ministres de mercredi, vise à susciter une mobilisation similaire à celle observée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. "Quand l’horreur des féminicides a saisi la société, grâce à la mobilisation des associations, nous avons lancé le Grenelle des violences conjugales qui nous a permis de mettre tout le monde autour de la table et de produire des résultats majeurs sur lequel nous travaillons aujourd’hui encore", a déclaré le chef de l’Etat.
Face aux récents faits divers, tels que l’agression de Samara à Montpellier ou le décès tragique de Shemseddine à Viry-Châtillon, Emmanuel Macron souhaite engager une concertation inclusive dès jeudi. Le président français veut impliquer divers acteurs tels que les maires, les associations, les parents et les enseignants. S’inspirant du succès du Grenelle des violences conjugales, il est convaincu de la nécessité d’une approche concertée et à long terme pour contrer l’essor de la violence extrême chez les jeunes. Il affirme que seule une action collective permettra de stopper le processus de désagrégation sociale qu’il dénonce. "Le surgissement de l’ultraviolence dans le quotidien, chez des citoyens de plus en plus jeunes, exige un travail de temps long et qui engage tous acteurs.", a-t-il lâché. Le Premier ministre Gabriel Attal est attendu à Viry-Châtillon ce jeudi pour aborder la question de l’autorité dans la société.
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