Parmi les 53 cas de syndrome hémolytique et urémique et d"infections à E. coli, 52 concernent des enfants, d’après Santé publique France.
Selon le dernier point de situation de Santé publique France, une cinquantaine de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d"infections à E. coli ont été recensés en France depuis le début de l’année. Cette situation est en lien avec la consommation de pizzas de la marque Buitoni. "Au 13 avril 2022, 53 cas confirmés ont été identifiés, dont 51 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103.", expliquent les autorités sanitaires. Par ailleurs, les investigations se poursuivent pour 26 autres cas de SHU et d’infections à STEC (infections à Escherichia coli producteurs de Shiga-toxine, NDLR) notifiés à Santé publique France, ajoutent les mêmes sources sur le récit de BFMTV.
Parmi les 53 cas de syndrome hémolytique et urémique relevés, 52 concernent des enfants contre un seul adulte. Il s’agit de patients ayant présenté des symptômes entre le 18 janvier 2022 et le 16 mars 2022, soit deux jours avant le rappel massif des pizzas surgelées par la marque. D’après l’agence de santé publique, les 52 enfants malades ont entre 1 et 17 ans avec un âge médian de 7 ans. Dans les détails, 46 ont présenté un SHU, 6 une gastro-entérite à STEC. Deux enfants ont malheureusement perdu la vie, souligne Santé publique France. L’agence a précisé que depuis le retrait-rappel, le nombre total de cas de SHU en lien avec la consommation de ces pizzas affiche une certaine stabilité.
L’usine Buitoni de Caudry (Nord), où sont produites les pizzas surgelées Fraich’Up soupçonnées d’avoir causé des cas graves de contamination d’enfants par la bactérie E.coli, a fait l’objet de perquisitions mercredi. La même procédure a été également engagée au siège de Nestlé, dans les Hauts-de-Seine.
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