La présidente de l’Autorité de la concurrence, Isabelle De Silva, a confié qu’il s’agit de la plus forte amende jamais infligée pour un non-respect d’une des décisions prises.
La décision est sortie ce mardi 13 juillet. Google s’est vu imposer une amende de 500 millions d’euros par l’Autorité de la concurrence a imposé. Et pour cause : le géant du numérique n’a pas négocié "de bonne foi" avec les éditeurs de presse sur l’application des droits voisins. Il est en effet stipulé que Google et les plateformes numériques doivent mettre en place cette rémunération pour les éditeurs de presse en rétribution de la reprise de leurs contenus. Cette annonce fait suite à la démarche entreprise par l’Autorité de la concurrence en avril 2020. Cette dernière a exigé de Google l’ouverture des négociations d’une durée de trois mois avec les éditeurs de presse, et les agences de presse sur les droits voisins.
D’après Franceinfo, Google a reçu l’ordre de présenter une offre de rémunération pour les utilisations actuelles de leurs contenus protégés aux éditeurs et agences de presse. Dans le cas échéant, l’entreprise américaine devra s’acquitter des astreintes pouvant atteindre 900 000 euros par jour de retard. Lors de la présentation de la décision à la presse, la présidente de l’Autorité de la concurrence, Isabelle De Silva a souligné qu’il s’agit de la plus forte amende jamais infligée pour un non-respect d’une de ses décisions. "Nous sommes très déçus par cette décision car nous avons agi de bonne foi pendant toute la période des négociations.", a de son côté réagi un porte-parole de Google. "Cette amende ne reflète pas les efforts mis en place, ni la réalité de l’utilisation des contenus d’actualité sur notre plateforme", a-t-il poursuivi.
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