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En France, deux plaintes quant à l’utilisation de données personnelles ont été déposées contre ChatGPT. Le robot conversationnel est déjà visé par plusieurs procédures dans quelques pays.
Les deux plaintes ont été révélées par le site L’Informé. Elles ont été déposées le mardi 4 avril auprès de la Cnil, gendarme français des données personnelles. L’article étant réservé aux abonnés, l’information a été relayée par d’autres médias comme Le Parisien.
La première plainte a été déposée par Zoé Villain, avocate et présidente de l’association de sensibilisation aux enjeux du numérique Janus International. Elle développe dans sa plainte explique avoir créé un compte sur le site d’OpenAI, créateur de ChatGPT, pour utiliser la plateforme. Elle a alors constaté l’absence de "conditions générales d’utilisation" à accepter, et d’"une quelconque politique de confidentialité".
Me Villain sollicite ainsi la Cnil de l’aider à avoir le droit d’accéder à ses informations personnelles qu’OpenAI a collectées. "On n’est pas anti-tech, mais on souhaite une technologie éthique", a-t-elle affirmé.
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La seconde plainte provient de David Libeau, développeur militant dans la protection des données personnelles. Il dit avoir observé de fausses informations le concernant en interrogeant le robot conversationnel quant à son profil.
"Lorsque je demandais plus d’informations, l’algorithme a commencé à affabuler et à m’attribuer la création de sites web ou l’organisation de manifestations en ligne, ce qui est totalement faux", a-t-il déclaré.
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