Au mois de janvier dernier, Olivier Véran avait confirmé sur Twitter que dès le 16 mars 2022, "tous les français, quelles que soient leurs orientations sexuelles, pourront donner leur sang".
Depuis l’apparition du SIDA dans les années 80, qui avait fait des ravages dans la communauté gay, les hommes homosexuels étaient interdits de faire un don de sang. Cette proscription a été levée en 2016, mais à condition de ne pas avoir eu de rapports sexuels pendant un an. En 2019, la période a été ramenée à 4 mois.
Un arrêté qui a été publié au Journal officiel du 13 janvier 2022 supprime toute référence à l’orientation sexuelle dans les questionnaires préalables quant au don de sang. Cet abandon de critère a été voté pendant des débats quant à la loi de bioéthique.
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"Il était temps", se félicite Pierre-Alain Cottineau, président de l’association LGBTQI+ du Pays d’Ancenis, en Loire-Atlantique, dans des propos rapportés par France 3 Régions. "J’étais en couple, on était déjà très informé sur le VIH et les modes de contamination, je suis O positif donc donneur universel, je suis soignant et on voit que les services de santé manquent de réserves de sang", relate-t-il… "Alors on a tellement envie d’aider qu’on ment, on coche ’non’ à la question ’avez-vous eu des relations sexuelles avec un homme’". En 2012, Pierre-Alain Cottineau avait décidé d’arrêter car "c’est lourd de mentir. Et puis... mentir pour donner son sang, c’est un peu se renier".
Ainsi, dès ce 16 mars 2022, tous les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes pourront faire don de leur sang, sans condition d’abstinence.
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Dès le 16 mars, tous les français, quelles que soient leurs orientations sexuelles, pourront donner leur sang !
Nous mettons fin à une inégalité qui n’était plus justifiée. #DonDeSang pic.twitter.com/wjnd1ylqt1— Olivier Véran (@olivierveran) January 11, 2022