Après avoir posé les bandelettes sous-urétrales qui étaient censées soigner l’incontinence urinaire à l’effort, nombreuses femmes ont subi des effets secondaires graves. De ce fait, 44 plaintes ont été déposées et une enquête est ouverte.
Les 44 plaignantes ont entre 30 et 85 ans. Elles ont déposé plainte auprès du parquet de Paris pour ‘tromperie aggravée et blessures involontaires’, selon BFMTV.com. Une enquête préliminaire pour ‘blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à trois mois’ et ‘tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé’ a été ouverte le 20 avril 2021, et se poursuit.
L’une des plaignantes dit ressentir "comme des pics dans l’entrejambe", une autre ne peut plus "porter de pantalon ni se déplacer en voiture", et une troisième a même dû être hospitalisée pour une septicémie. "Je me doutais que mes problèmes étaient liés à ma bandelette mais quand j’en parlais à l’urologue, il s’énervait", regrettait cette dernière dans une interview accordée au Parisien qui a également révélé l’information.
Elles dénoncent par ailleurs le manque d’informations préalables à l’intervention qui se fait en France depuis 1996, et qui concerne tous les ans, 27 000 à 40 000 femmes. Plusieurs d’entre elles ont d’ailleurs appris plus tard que ces bandelettes étaient difficiles à retirer.
"On m’a expliqué qu’il était trop risqué de l’enlever complètement et qu’elle ne pouvait plus être retirée à 100%. J’étais choquée quand j’ai compris que j’allais devoir vivre avec et que je n’aurais pas de perspectives d’amélioration. J’ai sombré", témoigne l’une de ces femmes à France Bleu.
Des centaines de victimes de ces effets secondaires font part de leurs expériences dans un groupe de soutien sur Facebook.
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