La baisse de moitié de la consommation de viande conduirait à une réduction de l’impact carbone de l’alimentation comprise entre -20% et -50%.
Une étude sur l’impact de la consommation de viande en France sur les objectifs climatiques a été réalisée par le réseau Action Climat et de la SFN (Société française de nutrition).
Comme le rapporte TV5 Monde, l’alimentation présente 22% de l’empreinte carbone de la France. "Et 60% de ces émissions proviennent de la production, au niveau agricole, des aliments que nous consommons", selon cette étude.
Face à cette situation, il est recommandé de réduire de 50% la consommation de viande, soit 450 grammes maximum par semaine, pour atteindre les objectifs climatiques.
Les deux entités ont effectué un "un travail de modélisation de régimes alimentaires durables" avec le bureau d’études MS Nutrition.
Les résultats, publiés mardi 20 février, ont montré qu’il est possible de "réduire de 50% la consommation de viande tout en satisfaisant l’adéquation nutritionnelle et sans avoir recours à des produits enrichis ou à des supplémentations". Cette baisse conduirait à une réduction de l’impact carbone de l’alimentation comprise entre -20% et -50% selon le type de changements alimentaires associés.
Cette étude a proposé une alimentation comprenant davantage de fruits et légumes, de légumineuses, de fruits à coque et de produits céréaliers complets. Ces diètes suggèrent aussi une consommation modérée d’œufs et de produits laitiers, et une forte diminution des produits gras, sucrés et/ou salés.
Le réseau Action Climat et la SFN ont martelé "la nécessité pour le gouvernement de prendre en compte les enjeux environnementaux" dans ses recommandations alimentaires du Programme national nutrition santé (PNNS).
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