Malgré les réglementations strictes en matière de sécurité alimentaire, des confiseries dangereuses continuent d’être vendues en France.
Des enquêtes récentes par des grands médias français ont révélé la présence sur le marché des confiseries, des sodas et d’autres aliments importés illégalement et contenant des additifs interdits dans l’Union européenne.
Des bonbons forts en colorant, des boissons gazeuses aux arômes artificiels, sauces colorées... très populaires auprès des consommateurs, ne peuvent pas être vendus en France. Cette interdiction est due à la présence d’additifs dangereux pour la santé, tels que le dioxyde de titane ou l’érythrosine. Ces substances sont suspectées d’être cancérigènes ou de provoquer des troubles neurologiques. Selon les études réalisées par Marianne et France Inter, ces additifs débarquent illégalement des États-Unis ou d’Asie. Ces articles, bien que strictement interdits en Europe, sont vendus dans certaines épiceries et boutiques spécialisées.
Comment ces produits interdits se retrouvent-ils dans nos rayons ? Des réseaux de distribution illicites se chargent de leurs importations de l’étranger. Selon les informations rapportées par TF1, ces grossistes les revendent à des prix attractifs dans des épiceries ou des boutiques spécialisées.
Les consommateurs, attirés par des prix bas et des saveurs originales, se retrouvent ainsi à consommer des produits dont la sécurité sanitaire n’est pas garantie. Il est donc essentiel de rester vigilant et de privilégier les produits issus de circuits de distribution officiels.
Depuis 2021, les autorités françaises ont saisi plus de 70 tonnes de ces marchandises non conformes, désormais entreposées dans les sous-sols de la direction des douanes. Selon Corinne Cléostrate, sous-directrice des affaires juridiques et de la lutte contre la fraude, ces produits arrivent souvent via des circuits illégaux opérés par des grossistes non déclarés. Ces derniers risquent de lourdes sanctions, allant jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende. Malgré cette vigilance, une soixantaine de références restent en circulation sur le territoire, alimentant un commerce parallèle qui échappe aux contrôles réglementaires.