Questionnée sur les projets de grèves de plusieurs syndicats, dont la CGT pendant les Jeux Olympiques, Sophie Binet a expliqué la situation.
Le président du comité d’organisation des Jeux Olympiques 2024 avait émis le souhait d’une petite pause pour les grèves pendant les Jeux. Est-ce que son vœu sera exaucé ? Rien n’est moins sûr.
Pour rappel, en mars dernier, des organisations syndicales avaient brandi le projet d’un dépôt de préavis de grève durant les JO de Paris. Au micro de RTL, ce mardi 09 avril, Sophie Binet a donné plus de précisions sur ce cas. "On lui dit chiche mais pour ça, il faut négocier maintenant. Or, aujourd’hui, il n’y a pas de négociations." a détaillé la secrétaire générale de la CGT.
"On n’interdira à personne de faire grève pour défendre ses droits" maintient la syndicaliste française. Elle a exprimé fermement la nécessité que les "contraintes" imposées aux salariés en raison des Jeux olympiques soient compensés par des primes substantielles. De plus, elle a souligné l’importance de clarifier les mesures concernant la garde des enfants et le logement pour les travailleurs impliqués.
La secrétaire générale a souligné l’engagement général des salariés à voir les Jeux olympiques rencontrer le succès, en illustrant ses dires par l’exemple concret des travailleurs de la Monnaie de Paris qui fabriquent les médailles des sportifs.
Depuis deux semaines, ces travailleurs ont observé une grève persistante, arguant que leurs salaires stagnent face à l’inflation croissante, tout en revendiquant une prime spécifique pour leur participation aux Jeux olympiques. Sophie Binet a évoqué son désarroi quant au refus actuel de cette demande légitime.